Je vous partage ici une petite activité d’enrichissement que je me gardais sous le coude pour mes élèves plus rapides et plus habiles.
Ce n’est rien de bien prétentieux, c’est tout simplement la lecture d’un extrait de Malicorne, un livre écrit par Hubert Reeves. J’y ai ajouté quelques questions pour orienter la réflexion des élèves.
Je trouvais cet extrait d’environ une page très intéressant parce qu’il porte sur les rôles respectifs de la science et de la religion. À plusieurs moments dans l’histoire (et encore aujourd’hui) la science et les religions essaient de répondre aux mêmes questions (pourquoi vivons-nous, qu’arrive-t-il après la mort, etc.). Cela peut donner l’impression qu’il faut choisir entre les deux camps.
Selon Hubert Reeves, il n’est pas question de choisir qui a raison, de la religion ou de la science, mais de s’assurer que chacun demeure dans son domaine d’activité. La science sert à expliquer ce que nous observons du monde concret, alors que la religion sert surtout à guider notre spiritualité et nos valeurs. Ainsi, une personne peut à la fois être scientifique et spirituelle. Je résume les grandes lignes, il l’écrit beaucoup mieux que moi.
D’ailleurs, si vous êtes en mal de lecture, je vous recommande énormément les écrits de ce grand penseur. Autant ce livre en particulier que toute son œuvre en général.
J’avais fait ce document pour l’utiliser avec des élèves de quatrième secondaire, mais je n’hésiterais pas à l’utiliser avec des élèves d’autres niveaux. Surtout comme activité d’enrichissement. Il est parfois difficile de trouver quelque chose à offrir à nos élèves doués par manque de temps et de ressources, ce qui nous donne la désagréable impression de niveler par le bas, puisque nous devons aussi constamment nous adapter à nos élèves en difficulté. Pourtant, l’adolescence est justement un moment où bon nombre d’entre eux sont disponibles et intéressés à se poser ce genre de questions.
Aperçu du document de travail
Il n’y a pas de corrigé, parce que la nature des questions fait en sorte qu’il peut y avoir beaucoup de façons différentes de répondre. À vous de voir le genre d’utilisation que vous souhaitez en faire.
Si vous souhaitez télécharger le document de travail, vous pouvez le faire ici:
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
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Au début de l’année scolaire, je fais remplir à mes élèves une fiche de présentation personnelle grâce à laquelle je récolte différents types d’informations: qui rejoindre en cas de problème, s’ils ont des problèmes de santé dont ils aimeraient me faire part, leurs enseignants précédents en ECR, ce qu’ils se souviennent avoir fait pendant les années précédentes, leurs types de projets favoris, etc. C’est bien utile.
Une information qui revient souvent, c’est que les élèves sont curieux d’apprendre au sujet d’autres cultures, leurs coutumes, leurs récits, leurs croyances. Mais en même temps, qu’apprendre au sujet des religions les intéresse peu.
Une activité qui suscite généralement l’intérêt, c’est de faire un tour d’horizon de différents récits de création autour du monde et à travers différentes époques. J’aurais pu ajouter plus de récits autochtones, des récits vikings ou celtes. Au moment de préparer le cours, ce sont celles que j’avais sous la main. J’avoue que j’aurais dû noter les sources, je ne l’ai pas fait sur le moment.
Dans la liste: un récit Babylonien, un Yoruba et un Mongol.
Un aperçu de la présentation
Je commençais le cours en leur présentant un certain nombre de récits, que je leur racontais tout simplement, à l’aide la présentation Power Point.
Dans un deuxième temps, je leur remettais un document contenant plusieurs autres récits.
Dans la liste: une légende Australienne, Turque, Mexicaine, Arabe, Iroquoise, Chinoise, Japonaise, un récit Inca, une histoire provenant de la Mésopotamie, une parabole bouddhiste, un récit Maya et un qui provient des Huns.
Leur tâche était de les lire, puis de répondre à quelques questions générales (pour qu’ils lisent l’ensemble des récits, tout simplement). Ensuite, ils choisissent l’un des récits de leur choix et remplissent le tableau d’interprétation.
Je terminais le cours avec un retour en groupe, dans lequel nous allions chercher les symboles dans les différents récits, les ressemblances ou les différences, les différentes explications que ces récits tentent de donner sur l’origine du monde et sa façon d’être.
Je précisais aussi aux élèves de garder leurs récits favoris en mémoire. Pendant le thème sur les questions existentielles, j’abordais plusieurs récits sur la création du monde (incluant le récit de la Genèse, tel que présenté ici: https://laprofdecr.ca/2021/09/27/la-genese-recit-de-la-creation/, ainsi que la théorie de l’évolution). Une deuxième partie du thème était ensuite consacrée aux différentes hypothèses sur ce qui arrive à l’âme humaine après la mort.
Comme projet de fin de thème, je proposais aux élèves de choisir une théorie qui les intéresse plus particulièrement et de fabriquer un livre pour enfant qui l’explique.
Si nous avions le temps de nos ambitions, ça aurait pu être un projet extrêmement intéressant à faire de manière interdisciplinaire avec un enseignant un art plastique. Mais vous faites bien ce que vous voulez…!
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
Si vous avez besoin du corrigé, faudra le demander, je ne le laisse pas direct sur les zinternets !
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Les élèves connaissent généralement très peu les récits bibliques, même ceux qui sont très connus et dont on pourrait s’attendre qu’ils soient passés dans la culture générale au point de ne pas avoir besoin d’en parler en classe. L’histoire d’Adam et Ève en fait partie.
On trouve tellement de références à ce récit biblique dans la culture populaire qu’il est, selon moi, encore pertinent de raconter l’histoire originale aux élèves. Même si certains la connaissent bien. Et puis je vais vous dire un secret: même s’ils sont grands et qu’ils le cachent bien, nos grands élèves aiment encore se faire raconter des histoires. (Et puis d’ailleurs les adultes aussi, n’est-ce pas à dire que tout le monde aime les histoires? Bref.)
La version que je leur présente est une version allégée que j’ai pris plaisir à illustrer avec les images les plus kitsch que j’ai pu trouver sur Internet.
Un aperçu de la majestueuse présentation. Moi aussi j’ai des doutes quant à la cohabitation des zèbres et des tigres, mais hey, faut croire que dans le Jardin d’Eden, tout était plus simple.
J’aborde aussi la notion de créationnisme, soit le fait de prendre le récit de la Genèse pour une explication rationnelle à l’existence du monde. Il faut être prudent ici de ne pas tomber dans la raillerie ou la dérision. Le but n’est pas de se moquer des gens, mais bien de montrer qu’il existe plusieurs façon de croire ou non à une religion, à ses diverses composantes, à différents degrés. Les élèves ont tendance à voir la relation des humains avec les religions comme un « tout ou rien »: on prend l’abonnement au complet sans discuter, ou on est complètement athée. La réalité, c’est qu’ils existe tout un spectre.
Ils ont dans leur document de travail le récit de la Genèse tel que je le leur présente, pour pouvoir s’y référer après au moment de répondre aux questions. J’ai également ajouté des extraits d’un article écrit par Les Sceptiques du Québec à propos du créationnisme. J’aime beaucoup leurs articles, parce que bien que leur but soit de réfuter beaucoup de choses, ils gardent un ton neutre et respectueux. Je n’hésite pas à conseiller aux élèves d’aller consulter leur site internet lorsqu’ils ont des questionnements.
Les questions servent surtout à faire ressortir les symboles dans l’histoire. On peut l’interpréter de différentes façons alors ce n’est pas une science exacte, mais ce sont des symboles qui sont assez généralement admis. L’objectif ici est de leur montrer que ces récits servent souvent à expliquer ou à justifier des éléments de la réalité. Par exemple, le fait qu’Ève ait encouragé Adam à croquer dans la pomme a été utilisé pour justifier le fait que les hommes devaient avoir plus de pouvoir que les femmes dans certaines sociétés.
Aperçu du document de travail
J’utilisais ce travail au deuxième cycle, mais il pourrait certainement convenir à des élèves du premier cycle, à condition de les accompagner un peu plus lors des questions. Il faut également avoir déjà travaillé les entraves au dialogue avec les élèves étant donné que quelques questions y font référence. J’ai aussi un article qui peut vous fournir des outils pour le faire: https://laprofdecr.ca/2021/02/25/les-entraves-au-dialogue/
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
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Dès le début de l’année scolaire, à tous les niveaux, j’explique aux élèves que le cours d’éthique et culture religieuse peut être considéré comme une introduction à la philosophie.
Leur perception de ce qu’est la philosophie est assez variable, et elle n’est pas toujours positive. Par contre, dès que j’explique qu’il s’agit de se poser des questions existentielles et d’aller s’intéresser aux différentes réponses qui ont été proposées à ces questions, avec des exemple, j’ai tout de suite des regards qui s’allument.
L’adolescence, c’est quand même un moment parfait pour s’interroger sur le sens de la vie, sur les raisons de notre existence, nos objectifs. Si on peut ajouter une petite touche de paranormal ou de trucs glauques, on marque des points.
C’est alors le moment d’expliquer comment le lien se fait avec les religions. Ce sujet qui est, avouons-le, non seulement le plus délicat à aborder mais aussi le moins apprécié par les élèves (en général).
Alors voici que j’arrive avec mon activité qui commence par le début, c’est à dire l’homme des cavernes. Le fait qu’il a commencé à enterrer ses morts, que c’est la preuve qu’il commence à se poser des questions sur la vie après la mort. Surtout le fait qu’il enterre ses morts avec des objets précieux, des vêtements, des dispositifs de protection, de paiement ou encore des outils. Je fais alors des liens avec les rituels funéraires actuels.
Manuel d’où provient le document de référence
Puis j’aborde quelques philosophes, mais surtout les différentes façons possible de croire (ou pas) en une religion (ou plusieurs). Les élèves ont souvent la perception que la religion est un abonnement exclusif et rigoureux. On prend tout, ou on prend rien. Beaucoup se déclarent athées alors qu’ils sont en fait plutôt agnostiques. D’où la petite leçon de vocabulaire dans l’exercice après.
L’exercice se réalise avec un document de travail et un document de référence. Le document de référence est en fait des textes tirés d’un manuel Tête à Tête que nous avions en classe. Les élèves sont invités à répondre à quelques questions de réflexion sur la philosophie en général, un peu de vocabulaire à l’aide du document de référence et finalement, une petite réflexion sur la définition ou la frontière entre philosophie et religion, à l’aide du texte Papillon.
Ce texte (Papillon) fait référence aux enfants dans les camps de concentration de la Seconde guerre mondiale. Laissés à eux-mêmes, ils s’étaient mis à graver des papillons dans leurs baraquements. Ces papillons étaient le symboles de leur envol prochain vers l’au-delà, vers une vie où ils ne souffriraient plus. Est-ce considéré comme une religion? Les réponses acceptées peuvent être positives ou négatives, ce qui importe est de voir comment les élèves justifient leur point de vue.
Aperçu de la présentation. C’est ça, faut que tu l’animes un peu quand même.
La présentation comporte surtout des images et peu de mots, parce que je voulais vraiment avoir une discussion vivante avec les élèves plutôt que d’avoir une partie de la classe qui lit ce qui est écrit en avant sans écouter ce qui se passe durant le cours. J’avoue aussi que c’est pour qu’ils ne sachent pas à l’avance où je les amène avec mon discours et les prendre par surprise à chaque question. Ça fonctionne généralement super bien, mais il faut penser à prendre un café de plus ce matin-là.
Aperçu du document de référence pas super facile
Le document de référence est prévu pour être récupéré à la fin de la période. Les élèves pouvaient consulter leurs notes de cours et leurs documents de travail pendant les évaluation, mais pas le manuel. Je voulais qu’ils prennent la peine d’écrire leurs réponses et de les comprendre, pas qu’on me recopie des définitions du manuel dans les évaluations. Je n’ai pas besoin d’évaluer leur capacité à recopier, surtout au deuxième cycle. Le texte n’est pas facile, mais je crois qu’il faut parfois exposer les élèves à des choses difficiles. Il faut évidemment les accompagner étroitement et les aider beaucoup, mais ça fait du bien aux élèves plus avancés qui sont parfois un peu laissés pour compte dans notre système d’éducation.
Le document de travail est conçu pour faire partie des notes de cours. J’évite de dire aux élèves que pour certaines questions, « il n’y a pas de mauvaises réponses ». Certains élèves le prennent comme une permission d’écrire n’importe quoi, d’autre y voient un défi (genre ils veulent absolument trouver une façon de répondre que le prof n’acceptera pas pour dire que ce n’est pas vrai qu’il n’y avait pas de mauvaises réponse) alors que les élèves qui font de l’anxiété de performance seront perdus et anxieux parce qu’ils ne sauront pas ce que l’on attend d’eux. Je préfère dire qu’il y a beaucoup de bonnes réponses possible. À vous de voir votre angle de travail.
Aperçu du document de travail
Voici les documents, pour ceux qui seraient tentés de se lancer dans l’aventure.
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
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Je vous partage aujourd’hui un exercice que je faisais en quatrième secondaire, en guise d’introduction au thème Les questions existentielles.
Je l’ai aussi classé pour le premier cycle, parce que je n’hésiterais pas à l’utiliser également pour le deuxième secondaire, dans le thème Autonomie et consommation.
L’idée générale est de comprendre que nous ne sommes pas que des consommateurs de produits visant à combler nos besoins physiologiques. L’humain est un être complexe, dont les besoins vont au-delà de ce qui est nécessaire à la survie.
La présentation permet aux élèves de prendre en note la définition de besoin et de désir, et d’en discuter. J’y présente ensuite les étages de la pyramide de Maslow. Dans leur document de travail, les élèves sont invités à noter les titres des besoins sur leur propre pyramide.
Un aperçu de la présentation
Ensuite, il doivent identifier le besoin de la pyramide de Maslow illustré par différentes mises en situation. Les personnages s’appellent toujours Joseph et Joséphine parce que je manque d’imagination.
Un aperçu du document de travail
Finalement, un court texte parle de la fondation de l’organisme Les Alcooliques Anonymes. Ce groupe permet aux gens qui s’y impliquent de répondre à tous les besoins de la pyramide de Maslow. Les élèves doivent indiquer comment.
Par exemple, on pourrait dire que les AA répondent d’une certaine façons aux besoins physiologiques des gens parce que cesser de boire leur permet de préserver leur santé et de mieux répondre à leurs besoins de base comme avoir une saine alimentation. Et ainsi de suite. Plusieurs bonnes réponses sont possibles.
Je vous suggère fortement de faire un exemple avec les élèves, ils risquent de trouver que l’exercice n’est pas super clair autrement. D’ailleurs, je crois que cette partie de l’exercice est moins accessible à des élèves du premier cycle, je la réserverais à ceux du deuxième cycle. Mais je n’ai pas fait le test. Si quelqu’un l’essaie, j’aimerais bien qu’on m’en donne des nouvelles!
Vous pourrez trouver le fichier de la présentation ici:
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J’ai fait la première version de la fiche la première année, quand je m’étais jetée dans une classe d’ECR à la dernière minute, sans même savoir ce qu’était le cours, parce qu’il fallait bien que je trouve un moyen de commencer l’année. Je les avais faites imprimer avec le compte de photocopies d’un collègue (je n’avais même pas encore le mien, c’est dire si c’était dernière minute!).
Il en reste que je trouve encore ces fiches utiles. Pour la plupart des élèves, elles seront lues une seule fois, en début d’année. Elles me permettent de me faire une tête sur ce qui anime ces jeunes, ce qu’ils aiment, ce qui les intéresse. Plus je vieillis, plus je trouve utile de me faire informer sur l’identité de cette jeunesse. Il ne faut pas se le cacher, chaque année est une année d’écart en plus entre mon âge et l’âge de mes élèves. Pour le meilleur et pour le pire.
Nous avons aussi l’avantage, en tant que prof d’ECR, de ne pas avoir d’examen ministériel à la fin de l’année. Je leur explique que l’examen de fin d’année sera fait par moi-même, selon les sujets qui auront été abordés pendant le cours. Nous avons une certaine marge de manœuvre que d’autres matières n’ont pas. Nous pouvons utiliser beaucoup de sujets différents. Nous pouvons passer plus de temps sur les choses qu’ils trouvent plus intéressantes et passer plus rapidement sur sujets qui les allument moins. Nous pouvons également parfois adapter les sujets ou les angles d’approche.
D’où l’intérêt de les connaître un peu mieux, à la fois comme individu mais aussi comme cohorte.
Un aperçu de ma fiche de présentation
D’un point de vue très concret, j’apprends aussi plein de choses utiles. Que ce soit le fait qu’un élève habite exclusivement chez son père et que celui-ci travaille de nuit, donc qu’il est préférable de ne pas téléphoner tôt le matin, que ce soit des problèmes de santé, des épreuves particulières (mes parents se sont séparés pendant le confinement, par exemple) ou encore des défis individuels (j’ai beaucoup de difficulté à gérer ma colère, j’en parle avec une travailleuse sociale), les élèves sont très transparents. Et si des difficultés sont rencontrées, il peut être très utile d’avoir ces informations.
Je vous partage donc bien humblement la mienne, au cas où elle vous serait utile:
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Toujours dans le thème de la Tolérance, j’aimais bien aborder le génocide Rwandais avec les élèves. Ce sont des événements qu’ils connaissent peu. On peut prendre le temps d’expliquer les causes et comment on peut créer un climat de haine et de tensions entre deux peuples. Et bien sûr, les conséquences terribles frappent l’imaginaire et suscitent l’étonnement.
Le document de présentation ne contient pas énormément d’informations, il me servait surtout de support visuel. J’avais fait beaucoup de recherches et de lectures à ce sujet (dont le livre de Roméo Dallaire).
Aperçu du document de présentation
Je faisais donc dans un premier temps la présentation des faits aux élèves, en parlant aussi du rôle des Casques Bleus. Je prenais le temps de leur faire situer le Rwanda sur une carte du monde. Plusieurs d’entre eux apprennent l’existence du pays, ce n’est pas une mauvaise chose de savoir où il se trouve.
Pour devenir habile à rédiger des réflexions éthiques, il est nécessaire de s’exercer. Au début de l’année scolaire, je fais plusieurs exemples avec eux, en décortiquant toutes les étapes. On en refait oralement au début de chaque cours avec la période de discussion autour de l’actualité. Mais éventuellement, les élèves doivent s’exercer à les faire eux-mêmes.
C’est dans cet esprit que s’inscrit cet exercice. À partir de deux articles de l’actualité (deux vrais, pas écourtés, résumés ou remaniés), les élèves doivent compléter toutes les étapes de la réflexion éthique, telles que nous les avons travaillées durant l’année. Au moment de faire ces exercices, c’est un canevas qu’ils connaissent.
Le même travail pourrait être fait avec beaucoup d’articles différents. J’en ai choisi deux qui me semblaient assez simples à travailler, pas trop longs à lire et qui passeraient bien à travers le temps pour pouvoir conserver le travail et le corrigé d’une année à l’autre.
Il serait pertinent d’imprimer plusieurs copies des textes et de permettre aux élèves d’écrire et de surligner dessus. Je crois que ce serait une meilleure stratégie que juste leur faire lire à l’écran, ou imprimer des photocopies sur lesquelles on leur demande de ne pas écrire pour pouvoir les utiliser d’un groupe à l’autre. De toute façon, en cette ère covid, je crois que c’est une pratique qui n’est vraiment pas recommandée.
Le premier article porte sur des requins qui ont été pêchés pour éviter les attaques envers les baigneurs. On peut voir la situation en se disant qu’il n’est pas très correct de tuer des animaux dont l’espèce devrait être protégée pour permettre des activités de loisirs aux humains qui envahissent un territoire qui n’est pas le leur. On pourrait également parler de l’économie du tourisme et de toutes les personnes/familles qui en ont besoin pour vivre.
Le deuxième article est un peu dans le même esprit. Il porte sur des éléphants qui auraient été tués par vengeance par des employés d’une plantation de palmiers à huile. Les éléphants seraient entrés dans la plantation et auraient détruit leur paillotes. D’un sens, on pourrait se dire que les humains n’avaient pas à éliminer des animaux en voie d’extinction, que si les éléphants sont entrés dans la plantation, c’est probablement parce que leur habitat a été détruit et que ce sont les humains qui sont sur leur territoire. D’un autre côté, les employés n’ont peut-être pas beaucoup de ressources, ne savaient peut-être pas quoi faire d’autre (manque d’éducation) et doivent bien habiter quelque part eux aussi.
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
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Voici un projet que je faisais en quatrième secondaire, dans le thème Les religions au fil du temps. Il pourrait être adapté pour être fait par des élèves du premier cycle dans le thème Patrimoine religieux. En fait, ce serait peut-être plus adapté, pour éviter de revoir au 2ème cycle des éléments qui sont prévus au premier cycle. Quand j’ai bâti ce matériel, les élèves du premier cycle ne faisaient pas vraiment de projets, alors les chances que j’empiète sur leurs sujets étaient minces. Dans le doute, vérifiez avec les enseignants concernés pour éviter de faire des gaffes!
Aperçu de la mise en situation
Le principe est le suivant: en équipe de 3, les élèves choisissent un bâtiment religieux parmi une liste que je leur propose. Ils doivent en faire une description selon différents aspect (physique, historique, religieux) dans le cadre d’une publicité visant à convaincre leur auditoire que le bâtiment devrait être acheté et sauvegardé.
J’en profite pour leur parler des églises qui ont été converties par exemple en salle de spectacle. La baisse de fréquentation religieuse faisait en sorte qu’il était difficile de trouver les fonds nécessaires à l’entretien du bâtiment. En convertissant l’église, on peut au moins sauvegarder sa valeur historique.
J’invitais les élèves à faire le portrait de leur bâtiment en se penchant sur les questions suivantes:
Informations historiques (Quand a-t-il été bâti ? Par qui ? Pour quoi ? Qui utilisait ce bâtiment ?)
Informations physiques (Où se trouve-t-il ? De quoi a-t-il l’air ? Comment a-t-il évolué dans le temps ? L’architecture a-t-elle une symbolique particulière ? Qu’y a-t-il à l’intérieur ?)
Informations religieuses (Qui a construit ce bâtiment ? À quelle religion est-il affilié ? Quelles sont les caractéristiques de cette religion ? Est-elle pratiquée au Québec ?)
Informations actuelles (Est-il encore fréquenté pour des raisons religieuses ? Représente-t-il un attrait touristique ? Pourquoi ? A-t-il une importance historique ? Pourquoi ? Quelles fêtes y sont célébrées ?)
Arguments pour sa sauvegarde (Pourquoi est-il important de le préserver ? Qu’apporte-t-il aux gens actuellement ? Pourquoi devrait-il être acheté ?)
Incluez une ligne du temps, sur laquelle vous situerez les principaux événements en lien avec votre bâtiment. N’oubliez pas de vous situer sur cette ligne du temps.
À l’époque, il fallait réserver un laboratoire informatique pour que les élèves puissent avoir accès à internet et il n’était pas certain que l’accès serait couronné de succès. C’est pourquoi j’avais prévu de la documentation format papier que je pouvais remettre aux élèves.
Aujourd’hui, comme tous les élèves ont un ordinateur portable à notre école (en plus de leur téléphone cellulaire) et que je Wi-fi est généralement honnête dans les classes, je laisserais probablement tomber la documentation papier, et je laisserais les élèves sélectionner eux-mêmes des bâtiments de leur choix. Surtout au 2e cycle. Mais je garderais quand même une version papier dans ma manche au cas où.
Les bâtiments proposés étaient les suivants:
Basilique Saint-Pierre de Rome (Rome)
La cathédrale Notre-Dame de Paris
L’Oratoire Saint-Joseph (Montréal)
La cathédrale Sainte-Thérèse d’Amos
La Mecque (Arabie Saoudite)
Le Mur des lamentations (Israël)
Basilique Sainte-Sophie (Turquie)
La cathédrale de Monreale (Sicile)
La grande synagogue de la Victoire (Paris)
Temple de Minakshi (ou Meenakshi) en Inde
Borobudur (Indonésie)
L’acropole d’Athènes (Grèce)
Ensemble historique du palais du Potala (Tibet)
Thèbes antique et sa nécropole
À la fin du projet, les élèves devaient planifier une présentation orale au cours de laquelle ils essayaient de convaincre leurs collègues de classe que leur bâtiment était le meilleur choix d’achat. Pendant qu’une équipe présentait en avant, les autres élèves devaient remplir une fiche d’appréciation. À la fin de la fiche, je leur demandais quel serait leur choix. Ils avaient toujours bien hâte de savoir qui était l’équipe gagnante.
Si vous voulez télécharger la présentation des consignes, c’est ici:
Si vous souhaitez avoir des informations papier sur certains bâtiments au cas où, ou tout simplement parce que c’est quand même beaucoup plus simple que de relâcher les élèves dans l’internet sauvage, c’est ici:
Et finalement, la fiche d’appréciation à faire remplir pendant les présentations orales. En passant, c’est bien pratique quand on veut s’assurer que les élèves écoutent ce qui se passe en avant. Ça évite aussi bien des distractions inutiles parce qu’ils n’ont pas le temps de déranger quand ils sont occupés à prendre des notes. C’est ici:
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C’est une série que j’avais vue quand elle avait été diffusée au canal Historia, si je ne me trompe pas. En gros, Christian Paige choisit une relique sainte comme le Suaire de Turin ou la couronne d’épines qui aurait été portée par Jésus, et il fait enquête. Quelle est l’importance de cette relique dans la religion? Quelle est l’histoire connue de cet objet? Est-il authentique? A-t-il des caractéristiques particulières, est-il associé à des miracles? Qu’en pense la science?
La description officielle va comme suit: L’arche de Noé, le Graal et l’arche d’alliance ont donné lieu à de véritables quêtes. Des aventuriers et des historiens se sont lancés à leur recherche. Véritables trésors ou simples chimères, ces objets ont fait la fortune de romanciers et de cinéastes européens et américains. D’autres reliques comme le suaire de Turin, la robe de Trèves ou la lance de Longinus continuent de susciter la controverse. Leur pouvoir ou les miracles que l’on attribue à ces objets pieux sont-ils réels ? Quel est le verdict de la science ? Quel rôle ont joué dans l’histoire ces objets vénérés par des millions de fidèles ? L’enquêteur Christian Page tente de répondre à ces questions et se lance dans une quête mystique…
Les épisodes:
Le suaire de Turin
Le Saint Graal
Le tombeau de Jésus
La Sainte Lance
Le Titulus Crucis
Le voile d’Oviedo
La couronne d’épines
La vierge de Guadalupe
L’arche de Noé
La tunique d’Argenteuil et la robe de Trèves
L’arche d’alliance
Le sang de saint Janvier
Le route des Reliques
Vous pouvez voir la bande-annonce ici:
Le coffret DVD semble être assez difficile à trouver, mais je sais qu’il est possible de visionner les épisodes sur internet, si on cherche un peu.
J’avais autrefois fait un questionnaire pour aller avec le premier épisode. C’était surtout pour me dépanner. Je vous le partage ici:
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