1er cycle, 2eme cycle

Début d’année: la fiche de présentation

Tant qu’à parler de routine de début d’année, parlons de la fameuse fiche de présentation.

Elle existe sous différentes formes, pour différentes raisons.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

J’ai fait la première version de la fiche la première année, quand je m’étais jetée dans une classe d’ECR à la dernière minute, sans même savoir ce qu’était le cours, parce qu’il fallait bien que je trouve un moyen de commencer l’année. Je les avais faites imprimer avec le compte de photocopies d’un collègue (je n’avais même pas encore le mien, c’est dire si c’était dernière minute!).

Il en reste que je trouve encore ces fiches utiles. Pour la plupart des élèves, elles seront lues une seule fois, en début d’année. Elles me permettent de me faire une tête sur ce qui anime ces jeunes, ce qu’ils aiment, ce qui les intéresse. Plus je vieillis, plus je trouve utile de me faire informer sur l’identité de cette jeunesse. Il ne faut pas se le cacher, chaque année est une année d’écart en plus entre mon âge et l’âge de mes élèves. Pour le meilleur et pour le pire.

Nous avons aussi l’avantage, en tant que prof d’ECR, de ne pas avoir d’examen ministériel à la fin de l’année. Je leur explique que l’examen de fin d’année sera fait par moi-même, selon les sujets qui auront été abordés pendant le cours. Nous avons une certaine marge de manœuvre que d’autres matières n’ont pas. Nous pouvons utiliser beaucoup de sujets différents. Nous pouvons passer plus de temps sur les choses qu’ils trouvent plus intéressantes et passer plus rapidement sur sujets qui les allument moins. Nous pouvons également parfois adapter les sujets ou les angles d’approche.

D’où l’intérêt de les connaître un peu mieux, à la fois comme individu mais aussi comme cohorte.

Un aperçu de ma fiche de présentation

D’un point de vue très concret, j’apprends aussi plein de choses utiles. Que ce soit le fait qu’un élève habite exclusivement chez son père et que celui-ci travaille de nuit, donc qu’il est préférable de ne pas téléphoner tôt le matin, que ce soit des problèmes de santé, des épreuves particulières (mes parents se sont séparés pendant le confinement, par exemple) ou encore des défis individuels (j’ai beaucoup de difficulté à gérer ma colère, j’en parle avec une travailleuse sociale), les élèves sont très transparents. Et si des difficultés sont rencontrées, il peut être très utile d’avoir ces informations.

Je vous partage donc bien humblement la mienne, au cas où elle vous serait utile:

Si vous préférez faire un travail plus introspectif à vos élèves, le genre de réflexion qui permet de se questionner sur son parcours scolaire, ses réussites, ses défis, ses attentes pour l’année en cours, vous trouverez peut-être que la fiche suivante est plus appropriée. Elle provient du site https://mareussite.net/infolettre/questionnaire-de-la-rentree-23-aout-2021/?fbclid=IwAR2Zzqu2QU987pxcgIsfWce3CPWeKhBU4npok37z-P1BjkRay0XmzjyDeKE

Un aperçu de la fiche Maréussite.net

Vous pouvez aussi la télécharger ici:

Comme toujours:

Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.

Bon cours, là!

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2eme cycle, Éthique en général

Les entraves au dialogue

Ce n’est pas toujours simple de travailler les entraves au dialogue. En plus, elles ne sont pas toujours abordées de la même façon selon les manuels, les cahiers ou les niveaux.

Quand j’ai commencé à enseigner l’ECR, je n’avais pas accès à grand chose comme matériel. Douze ans plus tard, je serais bien embêtée de me souvenir sur quoi je m’étais basée pour monter cette présentation et cet exercice.

Aperçu de la présentation

Mais malgré tout le temps passé, je crois que c’est une présentation qui peut encore être utilisée. Les exemples parlent encore (généralement) aux élèves.

Je commençais par présenter les différents sophismes aux élèves en expliquant les exemples. En même temps, ils surlignaient les noms des entraves dans leurs notes de cours.

Pour télécharger la partie sur les notes de cours (qui pourrait être dans un même document avec les questions), c’est par ici:

Aperçu des notes de cours

Pour avoir la présentation avec des tonnes d’exemples, c’est ici:

Ensuite, je leur laissais du temps pour identifier les différents sophismes en utilisant leurs notes de cours. Dans certains cas, plus d’une réponse pourrait être acceptable dépendant comment on voit les choses. À la fin de l’exercice, ils doivent essayer de composer leurs propres sophismes.

Pour le document-questionnaire, c’est ici:

Aperçu du questionnaire

Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.

Si vous avez besoin du corrigé, faudra le demander. Ou bien aller le télécharger sur Mieux Enseigner: https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/la-prof-decr

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2eme cycle, La Tolérance

Projet Élections à l’ONU

J’utilisais ce projet pour amener les élèves à présenter des personnages historiques qui sont considérés comme des modèles de tolérance et d’ouverture d’esprit. On pourrait aussi dire que ce sont des exemple, en général, de personnes qui ont contribué à améliorer le monde dans lequel on vit.

C’est un projet qui est encore intéressant, dans la mesure où nous sommes souvent bombardés d’informations sur tout ce qui va mal ici et ailleurs, et à toutes les époques. On peut facilement devenir cynique à ce rythme. J’aimais l’idée d’un projet où on regarde le parcours des personnes que l’on peut qualifier d’admirables, mais aussi un projet où on réfléchit aux difficultés que ces personnes ont rencontrées. Le principe étant de repartir avec l’idée que tous les humains peuvent améliorer le monde dans lequel ils vivent. Parfois de façon grandiose, mais parfois aussi par des gestes ou des choix plus discrets, moins historiques, mais tout aussi valables.

La mise en situation est la suivante:

Mise en situation/esprit général du projet

À l’époque, je devais faire la complexe démarche de réserver le laboratoire informatique de façon à ce que tous mes groupes puissent s’y rendre pour une période. Je leur présentais donc rapidement une série de personnages parmi lesquels ils pouvaient choisir. J’avais déjà imprimé une feuille avec des informations sur chacun de ces personnages pour qu’il puissent commencer à faire leur recherche.

Aperçu des personnages disponibles

Vous trouverez la liste des personnages et leurs informations principales ici:

Pour leur permettre de choisir, je leur présentais tout d’abord les consignes générales du projet, que vous trouverez ici:

Ils pouvaient ensuite choisir leurs personnages parmi la liste que leur présentais ici:

Dans un deuxième temps, au laboratoire informatique, ils complétaient leurs informations sur Internet et bâtissaient un Power Point de présentation.

Aperçu du document de travail

Les consignes et le document de l’élève sont disponibles ici:

Finalement, ils présentaient leur personnage devant la classe. Les élèves devaient remplir une fiche résumé de chaque présentation orale (mots-clés acceptés) et déterminer à la fin quel personnage ils choisiraient (autre que le leur). Ajoutez que vous donnez des bonbons à l’équipe gagnante et ils se donneront comme jamais dans le projet.

Ils pourraient remplir un tableau de ce genre pour passer au vote:

La liste des personnages choisis a évolué beaucoup avec le temps. J’y allais en fonction de certains critères : les classiques (Gandhi, Nelson Mandela), des personnages connus (Anne Frank), des personnages dont on avait parlé pendant le cours (Rosa Parks, Roméo Dallaire), des personnages contemporains (fondateur de Mira, Dalaï Lama), des personnages ayant défendu différentes causes (l’homosexualité avec Harvey Milk, la violence faite envers les femmes avec Dr. Denis Mukwege, la liberté d’expression avec Raïf Badawi) mais aussi des personnages plus proches de nous, donc Québécois (Pops, Stanley Vollant) mais même une personne originaire de notre région (Martine Ayotte, qui dénonce la violence en général mais surtout les violences envers les enfants).

Je laissais aussi la possibilité aux élèves de choisir un personnage qui n’était pas dans la liste, mais dont ils jugeaient que la candidature en valait la peine. C’est ainsi que certaines équipes ont présenté Jackie Robinson ou Oprah Winfrey, que j’aurais pu ajouter dans ma liste. Je leur demandais toujours de valider avec moi avant de commencer le projet.

La principale difficulté est de rappeler aux élèves de se concentrer sur les actions de leur personnages qui sont en lien avec la tolérance, l’ouverture d’esprit ou l’engagement envers une cause. On ne veut pas avoir une filmographie d’Emma Watson ou des commentaires sur sa carrière d’actrice, on veut savoir ce qu’elle a fait en tant que militante féministe.

Ah, et un petit détail important: si les élèves veulent se déguiser, assurez-vous à l’avance que leur personnage n’est pas Gandhi. Surtout Gandhi en pagne. #truestory

Finalement, si vous voulez avoir un modèle de travail d’élève à présenter comme modèle ou pour leur montrer de quoi pourrait avoir l’air leur produit fini, j’ai ça ici:

Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.

Bon cours, là!

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