2eme cycle, Les questions existentielles

Est-ce que l’âme existe?

C’est tellement intéressant d’aborder ce genre de questionnement philosophique avec des adolescents. Ils boudent quand on prononce le mot « philosophie », mais en réalité, ils aiment se poser ce genre de questions. Et surtout, y répondre! Car bien sûr, ils connaissent tout et ont réponse à tout. Je leur envie parfois leurs certitudes, moi qui suis maintenant une adulte pleine de doutes et de questions.

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Dans le cadre de ce cours, je les invite à se demander si l’être humain a une âme et si Dieu existe, rien de moins. Nous clarifions certains concepts avec les définitions de l’athéisme et de l’agnosticisme. Nous abordons certains repères historiques (Protagoras, Karl Marx). Finalement, nous nous questionnons aussi sur l’âme que nous attribuons aux animaux. Pourquoi certains animaux ont-ils droit à une sépulture, à des objets commémoratifs, à un nom et à une personnalité, alors que d’autres finissent au compost sans plus de cérémonie?

Les animaux ont-ils une âme, des droits? Si oui, jusqu’où devons nous aller pour les respecter? Nous abordons la question du spécisme (définition, origines, significations, arguments pour et arguments contre) avant de se questionner sur certains aspects plus détaillés. Par exemple, si on veut respecter les animaux, est-il acceptable d’utiliser le cuir de la vache? C’est un produit quand même durable et biodégradable, comparativement à du cuir synthétique qui est souvent fabriqué à base de pétrole, comme beaucoup d’autres tissus (polyester, acrylique). Par conséquent, le cuir synthétique est polluant et n’est pas biodégradable. On sauve une vache, mais on pollue l’environnement. Or, l’industrie du cuir est également polluante, puisqu’elle requiert d’utiliser beaucoup de produits chimiques.

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On s’en doute, il n’y a pas de bonne réponse. Là n’est pas l’objectif non plus. On veut simplement soulever des questions et favoriser la réflexion. Beaucoup de questions sont donc des questions de compréhension. Je demande également aux élèves de trouver des contre-arguments à leurs arguments. Cela les obligera à voir les deux côtés de la médaille.

Attention, ce genre de sujet peut donner lieu à des débats animés. Certains élèves peuvent avoir des opinions très tranchées à ce sujet. Il vaut mieux être respectueux et attentif à la tournure des discussions, recadrer au besoin, rappeler les règles d’une discussion respectueuse.

Un document de présentation projetable permet d’animer la discussion et de présenter les informations principales aux élèves.

Aperçu de la présentation
Un autre aperçu de la présentation

La présentation comprend aussi les réponses au questionnaire des élèves. Ce corrigé pourrait être réservé à l’usage de l’enseignant, ou encore projeté en classe pour une correction collective. Le tout comprend 23 diapositives. On pourrait aussi utiliser uniquement le document de l’élève, sans la présentation, pour des élèves qui auraient besoin de faire du travail individuel.

Le document de l’élève comprend un texte de référence dans lequel les notions importantes sont expliquées.

Un aperçu du document de l’élève
Un aperçu du texte de référence

Le document de l’élève dans son ensemble (texte et questionnaire) comporte 8 pages. Il pourrait être nécessaire de prévoir suffisamment de temps pour passer à travers, surtout avec des élèves participatifs. Le document comprend aussi une grille d’évaluation à la fin, qui permet de faire une correction très rapide et de garder des traces.

Aperçu du questionnaire de l’élève

Bref, l’ensemble de ces documents vous seront accessibles sur le site Mieux Enseigner, en échange de quelques deniers, et c’est par ici: https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/la-prof-decr

2eme cycle, Les questions existentielles

Destin ou libre-arbitre

Dans le cadre du thème sur Les Questions existentielles, on pourrait se poser des questions sur le destin de l’être humain. Est-il écrit par d’avance par Dieu ou une autre force supérieure? Sommes nous libres de faire les choix qui façonnent notre destin? Quelle est l’influence de notre génétique, de notre environnement, de notre histoire sur la personne que nous sommes?

Notre histoire peut-elle être devinée d’avance?

J’ai préparé un Power Point pour soutenir une discussion de groupe à ce sujet. Par exemple, quand on dit que « rien n’arrive pour rien » ou que « Dieu envoie ses pires épreuves à ses meilleurs soldats », n’est-ce pas une forme de prédestination? Le fait de croire que certains événements ont un sens, qu’ils arrivent pour nous préparer à notre destin, n’est-ce pas surtout une façon de se réconforter devant les nombreuses injustices de la vie?

Nous pouvons également tenter de trouver réponses à ces questions dans un cadre non religieux. Sommes nous le produits de notre environnement, ou avons nous surtout le choix de vivre la vie que nous voulons vivre? Jusqu’à quel point sommes nous influencés par notre famille, notre milieu, notre entourage, le fait d’avoir un environnement positif ou au contraire, plein de lacunes et de difficultés?

Par exemple, dans le cadre d’un procès pour des crimes contre la personne qui nous paraissent particulièrement répugnants (assassinat ou abus sur des femmes ou des enfants, par exemple), on mettra souvent de l’avant le fait que l’accusé a souffert d’une enfance malheureuse, qu’il a lui-même été victimes d’abus. Pourtant, la majorité des gens qui sont victimes d’abus ne deviendront pas des personnes violentes. Est-ce parce que ces personnes sont plus résilientes, ou sont-elles tout simplement nées avec plus de courage que ceux qui deviennent des criminels à leur tour?

Pour alimenter la discussion, j’y présente le cas de deux frères jumeaux qui ont été séparés à la naissance par accident et qui ont été élevées dans deux familles différentes sans se rencontrer. À l’âge adulte, ils se sont finalement rencontrés et ont découvert des similitudes troublantes entre leurs deux vies.

La présentation sert surtout comme outil d’introduction et comprend les réponses aux questions que les élèves ont dans leur document de travail.

Aperçu de la présentation
Un autre aperçu de la présentation

J’ai préparé pour les élèves un document de travail qui comprend un texte plus détaillé avec plusieurs arguments et pistes de réflexion pour chacune des conceptions présentées plus haut.

Un aperçu du texte présenté aux élèves

Le document est suivi d’un certains nombre de questions qui permettent de faire la différence entre la notion de prédestination et celle de libre-arbitre. Par exemple, les élèves doivent déterminer à laquelle des deux notions certaines expressions font référence. Certaines questions servent à valider la compréhension du texte et enfin, certaines questions sont plus des questions de réflexion personnelles.

Aperçu du questionnaire

Étant donné que le corrigé est intégré au document de présentation, il pourrait être réservé à l’usage de l’enseignant ou projeté pour une correction en groupe. Une grille d’évaluation fait également partie du document pour garder des traces avec un maximum d’efficacité.

Bref, l’ensemble de ces documents vous seront accessibles sur le site Mieux Enseigner, en échange de quelques deniers, et c’est par ici: https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/la-prof-decr

2eme cycle, Les questions existentielles

Le processus de deuil

Il me semblait logique d’inclure un cours sur le processus deuil à la fin d’un thème (les questions existentielles) où on parle beaucoup de vie après la mort. Je crois qu’il est pertinent d’outiller les élèves sur les émotions et les étapes qui surviennent souvent lors de ces moments incontournables de la vie, mais souvent difficiles.

Notez qu’il s’agit quand même d’un sujet délicat. Soyez à jour dans votre suivi d’élèves avant d’aborder ce cours. Lorsque je savais que certains élèves avaient vécu des événements personnels qui pouvaient les rendre fragiles, je les avertissais en privé à l’avance et je leur demandais s’ils étaient à l’aise d’assister à ce cours. J’avertissais également l’éducatrice des dates au cours desquelles j’avais prévu en parler.

Je faisais d’abord une présentation aux élèves pour leur parler des cinq étapes le plus souvent traversées par les gens qui vivent un deuil. Ce n’est pas toujours le cas, elles ne sont pas toujours dans l’ordre et elles peuvent être plus ou moins longues selon les individus. Les élèves ont ces informations dans leur document de travail.

Aperçu des notes de cours qui font partie du document de travail

Pour éviter que l’ambiance ne devienne trop lourde, j’utilisais des exemples de gens qui vivaient un deuil animalier. Je ne vous partage par la présentation parce que les témoignages proviennent d’un site qui n’existe plus, et je trouve que ce sont des présentations délicates à animer. Il faut éviter de tomber dans le tragique sans non plus tomber dans la moquerie.

Comme j’ai été propriétaires de nombreux animaux de compagnie dans ma vie (chats, chiens, hamster, rats, poissons, etc), j’utilisais aussi des exemples de ma vie personnelle.

Les cinq étapes présentées

Ça s’est toujours bien passé et je n’ai jamais assisté à des débordements. J’axais beaucoup le cours sur le fait que c’est normal de traverser des émotions diverses lorsque l’on vit un deuil, peu importe lequel, et que tout le monde aura un certain nombre de deuils à traverser dans sa vie. C’est normal. Certains seront plus difficiles que d’autres, et il est sain de demander de l’aide lorsque nous éprouvons des difficultés.

Il peut être utile de rappeler aux élèves les différents services qui existent pour eux, autant à l’école qu’en dehors.

La suite du document de travail est un questionnaire. La première partie comporte des questions de compréhension et de réflexion au sujet du deuil, alors que la seconde partie est faites de mises en situation pour lesquelles les élèves doivent identifier à quelle étape du deuil se situe le personnage présenté. Dans plusieurs cas, il peut y avoir plus d’une bonne réponse, selon la façon dont les élèves voient les choses et comment ils justifient leur point de vue.

Aperçu des questions

Pour télécharger le document de travail, c’est par ici:

Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.

Si vous avez besoin du corrigé, faudra le demander, je ne le laisse pas direct sur les zinternets ! 

Bon cours, là!

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2eme cycle, Les questions existentielles

Peut-on se souvenir de ses vies antérieures?

Photo de Alesia Kozik sur Pexels.com

Ce que je vous partage aujourd’hui est un petit travail d’enrichissement que je faisais au deuxième cycle, dans le thème Les Questions existentielles. Il était ajouté au document de travail et les élèves devaient se trouver un moment (en classe ou en devoir) pour le compléter. Il pourrait être utilisé comme bonus, comme travail de dépannage pour une suppléance ou encore en enrichissement après une évaluation. À vous de voir.

Il s’agit d’un article des Sceptiques du Québec (ben oui, encore eux autres!) au sujet des thérapies de régression par hypnose. Selon eux, ces séances peuvent être amusantes et créatives si elles se limitent à faire l’exploration de nos supposées vies antérieures, mais pourraient se révéler dommageables si elles sont utilisées dans des buts dits thérapeutiques.

En effet, le cerveau étant ce qu’il est (c’est à dire humain, avec toutes les forces et les faiblesses que cela lui confère), il est possible de manipuler l’esprit des gens de manière à leur « révéler » des souvenirs supposément enfouis qu’ils avaient oubliés. Ces souvenirs sembleront réels à la personne qui croit les avoir découverts. Or, ils peuvent avoir été implantés, ou suggérés (consciemment ou non) par la personne qui dirige la rencontre. On imagine tout de suite les risques reliés à ces « faux souvenirs ».

Ce n’est pas un texte qui est super facile d’approche, il pourrait être utile de le lire avec les élèves et d’en expliquer le vocabulaire et les concepts. À vous de voir le niveau de vos élèves.

Gardons également à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un texte nuancé, mais bien d’un point de vue présenté par les Sceptiques du Québec. Il faut demeurer délicat quand on aborde ce genre de sujet pour éviter de tomber dans la moquerie ou la condescendance. Certains élèves pourraient en être affectés.

Il en reste que ça peut être un bon moment pour aborder la questions des différentes approches ou traitement qui reposent sur des concepts plus ou moins scientifiques. Si la plupart d’entre eux ne présentent aucun risque (méditation, étirements, retraites d’écriture, danse, ateliers créatifs…) et peuvent avoir des effets intéressants sur la santé mentale ou physique, il peut y avoir des dérives.

En effet, certains proposent des ateliers et des traitements à des prix exorbitants, d’autres encouragent les participants à abandonner leurs traitements médicaux classiques ou à adopter des régimes alimentaires douteux. D’autres peuvent carrément être dangereux, par exemple le cas de la dame qui est décédée lors d’une séance de sudation qui a mal tourné: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1061847/mort-sudation-organisateurs-seminaire-appel-condamnation-peine

Le document comprend l’article des Sceptiques du Québec, ainsi qu’un questionnaire de réflexion.

Aperçu du document de travail

Vous pouvez le télécharger ici:

Je n’ai pas préparé de corrigé, mais vous pourrez probablement faire le vôtre en lisant le texte.

Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.

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2eme cycle, Les questions existentielles

Les expériences de mort imminente

Voilà un sujet qui suscite grandement l’intérêt des élèves mais aussi, je l’avoue, le mien. J’ai lu beaucoup de témoignages, plusieurs livres en lien avec cette thématique et je n’arrive toujours pas à déterminer ce que j’en pense. Les arguments me semblent convaincants autant du côté des gens qui y croient que tu côté des gens qui n’y croient pas. Et il y a aussi des arguments qui me semblent exagérés des deux côtés. En même temps, je me demande si j’ai envie d’y croire parce que sinon il me semble que ce serait triste. Bref, c’est probablement idéal que je m’en tienne à cette non-idée.

Pour ceux qui seraient moins familiers avec le concept, les expériences de mort imminente est le nom scientifique donné aux témoignages des gens qui sont « cliniquement morts » pendant un certain temps, qu’on a réussi à réanimer par la suite et qui racontent avoir vu ou vécu des événements hors de leur corps et de l’espace pendant cette période de temps. L’élément le plus commun est de traverser un tunnel dans lequel la personne en détresse rencontre des êtres chers ou des êtres de lumière qui lui donnent le choix de retourner dans son corps ou non.

Il existe un très grand nombre de témoignages en lien avec ces expériences et plusieurs présentent des points communs troublants, ce qui nous donnerait envie de croire que ces témoignages sont vrais et réels. Par contre, il en reste que les personnes qui racontent ces témoignages ne sont pas complètement et définitivement morts. La preuve en est qu’ils sont là pour nous les raconter. S’ils avaient réellement traversé la frontière irréversible de la mort, il ne leur serait pas possible de nous en parler.

En même temps, la technologie fait en sorte que nous pouvons « ramener » des gens qui sont allés de plus en plus loin de l’autre côté de cette frontière. Les appareils médicaux nous permettent d’avoir beaucoup plus d’informations sur le fonctionnement (ou non) du cerveau pendant cette période de « décès ». Mais il reste encore beaucoup à connaître, que ce soit au niveau du fonctionnement du cerveau, de la période de temps où il fonctionne encore après un décès et quant au degré de précision de tout cet appareillage. On a des mesures précises pour savoir quand un cerveau fonctionne normalement ou quand il est complètement détruit, mais c’est la frontière exacte entre les deux qui est difficile à déterminer.

Ces images que les gens rapportent, sont-elles de véritables extraits de la vie après la mort, ou est-ce les derniers sursauts d’un organe (le cerveau) qui agonise au point qu’on a l’impression, selon les machines, qu’il est déjà éteint?

Je voulais absolument présenter ce concept en deux parties: des témoignages d’un côté et des explications scientifiques de l’autre. Je voulais trouver un document vidéo qui soulève la question, qui présente des faits et des témoignages autant de gens qui l’ont vécu que de gens qui croient avoir des explications scientifiques, mais qui ne donne pas de réponse définitive. Pour que les élèves puissent en tirer leurs propres conclusions. Pas facile.

J’ai travaillé à partir de plusieurs documentaires. J’en avais trouvé un qui correspondait à peu près à ce que je voulais, mais il datait beaucoup et il présentait quelques longueurs. J’ai fini par utiliser deux extraits différents: une partie de l’émission Zone Libre, animée par Jean-François Lépine, et un autre extrait qui présente le témoignage de Pam Reynolds. Cette femme devait subir une intervention très risquée. Elle a été plongée dans un état d’hypothermie au cours duquel l’état de son cerveau était très étroitement surveillé. Il ne devait pas être en fonctionnement. Théoriquement, donc, les images qu’elle a vues ne devraient pas être des hallucinations provoquées par son cerveau. Elle a été en mesure de décrire la salle d’opération et de rapporter des discussions qui ont eu lieu entre les membres du personnel pendant l’opération.

Pour ceux qui voudraient voir l’extrait de Zone Libre, c’est disponible sur YouTube, ici:

Pour voir le témoignage de Pamela Reynolds, c’est ici:

Dès qu’il y a des extraits vidéos d’une certaine longueur dans un de mes cours, il y a automatiquement un questionnaire de prévu. Les élèves sont habitués, ils savent qu’ils ne viennent à mon cours pour manger du pop-corn. Comme je leur dis souvent, je n’ai pas passé toutes ces heures à l’université pour apprendre comment peser sur PLAY, donc j’ai toujours des éléments bien précis à leur faire remarquer dans un vidéo.

Aperçu du questionnaire

Le questionnaire est en deux parties. De façon évidente, la première partie concerne le premier extrait, soit celui de Zone Libre, alors que la deuxième partie porte sur le témoignage de Pam Reynolds et comprend des questions de réflexion générale sur le sujet.

Les élèves doivent être en mesure de dire s’ils croient que ces témoignages sont réellement un aperçu de la vie après la mort mais surtout d’appuyer leur opinion avec deux arguments. Dans ce cas (comme dans la plupart des cas) ils peuvent autant en arriver à une conclusion, à son contraire, à une autre conclusion complètement différente ou encore demeurer ambivalents. L’important est qu’ils soient en mesure de donner deux arguments différents pour appuyer leur conclusion.

Pour télécharger le questionnaire, c’est par ici:

Je n’ai pas préparé de corrigé mais c’est parce que ça se fait super facilement, donc ça devrait aller. Et vous pouvez m’écrire si jamais c’est nécessaire, que ce soit par Facebook ou par courriel, on me trouve facilement.

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2eme cycle, Les questions existentielles

Introduction à la philosophie

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Dès le début de l’année scolaire, à tous les niveaux, j’explique aux élèves que le cours d’éthique et culture religieuse peut être considéré comme une introduction à la philosophie.

Leur perception de ce qu’est la philosophie est assez variable, et elle n’est pas toujours positive. Par contre, dès que j’explique qu’il s’agit de se poser des questions existentielles et d’aller s’intéresser aux différentes réponses qui ont été proposées à ces questions, avec des exemple, j’ai tout de suite des regards qui s’allument.

L’adolescence, c’est quand même un moment parfait pour s’interroger sur le sens de la vie, sur les raisons de notre existence, nos objectifs. Si on peut ajouter une petite touche de paranormal ou de trucs glauques, on marque des points.

C’est alors le moment d’expliquer comment le lien se fait avec les religions. Ce sujet qui est, avouons-le, non seulement le plus délicat à aborder mais aussi le moins apprécié par les élèves (en général).

Alors voici que j’arrive avec mon activité qui commence par le début, c’est à dire l’homme des cavernes. Le fait qu’il a commencé à enterrer ses morts, que c’est la preuve qu’il commence à se poser des questions sur la vie après la mort. Surtout le fait qu’il enterre ses morts avec des objets précieux, des vêtements, des dispositifs de protection, de paiement ou encore des outils. Je fais alors des liens avec les rituels funéraires actuels.

Manuel d’où provient le document de référence

Puis j’aborde quelques philosophes, mais surtout les différentes façons possible de croire (ou pas) en une religion (ou plusieurs). Les élèves ont souvent la perception que la religion est un abonnement exclusif et rigoureux. On prend tout, ou on prend rien. Beaucoup se déclarent athées alors qu’ils sont en fait plutôt agnostiques. D’où la petite leçon de vocabulaire dans l’exercice après.

L’exercice se réalise avec un document de travail et un document de référence. Le document de référence est en fait des textes tirés d’un manuel Tête à Tête que nous avions en classe. Les élèves sont invités à répondre à quelques questions de réflexion sur la philosophie en général, un peu de vocabulaire à l’aide du document de référence et finalement, une petite réflexion sur la définition ou la frontière entre philosophie et religion, à l’aide du texte Papillon.

Ce texte (Papillon) fait référence aux enfants dans les camps de concentration de la Seconde guerre mondiale. Laissés à eux-mêmes, ils s’étaient mis à graver des papillons dans leurs baraquements. Ces papillons étaient le symboles de leur envol prochain vers l’au-delà, vers une vie où ils ne souffriraient plus. Est-ce considéré comme une religion? Les réponses acceptées peuvent être positives ou négatives, ce qui importe est de voir comment les élèves justifient leur point de vue.

Aperçu de la présentation. C’est ça, faut que tu l’animes un peu quand même.

La présentation comporte surtout des images et peu de mots, parce que je voulais vraiment avoir une discussion vivante avec les élèves plutôt que d’avoir une partie de la classe qui lit ce qui est écrit en avant sans écouter ce qui se passe durant le cours. J’avoue aussi que c’est pour qu’ils ne sachent pas à l’avance où je les amène avec mon discours et les prendre par surprise à chaque question. Ça fonctionne généralement super bien, mais il faut penser à prendre un café de plus ce matin-là.

Aperçu du document de référence pas super facile

Le document de référence est prévu pour être récupéré à la fin de la période. Les élèves pouvaient consulter leurs notes de cours et leurs documents de travail pendant les évaluation, mais pas le manuel. Je voulais qu’ils prennent la peine d’écrire leurs réponses et de les comprendre, pas qu’on me recopie des définitions du manuel dans les évaluations. Je n’ai pas besoin d’évaluer leur capacité à recopier, surtout au deuxième cycle. Le texte n’est pas facile, mais je crois qu’il faut parfois exposer les élèves à des choses difficiles. Il faut évidemment les accompagner étroitement et les aider beaucoup, mais ça fait du bien aux élèves plus avancés qui sont parfois un peu laissés pour compte dans notre système d’éducation.

Le document de travail est conçu pour faire partie des notes de cours. J’évite de dire aux élèves que pour certaines questions, « il n’y a pas de mauvaises réponses ». Certains élèves le prennent comme une permission d’écrire n’importe quoi, d’autre y voient un défi (genre ils veulent absolument trouver une façon de répondre que le prof n’acceptera pas pour dire que ce n’est pas vrai qu’il n’y avait pas de mauvaises réponse) alors que les élèves qui font de l’anxiété de performance seront perdus et anxieux parce qu’ils ne sauront pas ce que l’on attend d’eux. Je préfère dire qu’il y a beaucoup de bonnes réponses possible. À vous de voir votre angle de travail.

Aperçu du document de travail

Voici les documents, pour ceux qui seraient tentés de se lancer dans l’aventure.

Pour la présentation d’introduction, c’est ici:

Le document de travail des élèves est ici:

Le document de référence qui l’accompagne est ici:

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1er cycle, 2eme cycle, Autonomie et consommation, Les questions existentielles

La pyramide des besoins de Maslow

Je vous partage aujourd’hui un exercice que je faisais en quatrième secondaire, en guise d’introduction au thème Les questions existentielles.

Je l’ai aussi classé pour le premier cycle, parce que je n’hésiterais pas à l’utiliser également pour le deuxième secondaire, dans le thème Autonomie et consommation.

L’idée générale est de comprendre que nous ne sommes pas que des consommateurs de produits visant à combler nos besoins physiologiques. L’humain est un être complexe, dont les besoins vont au-delà de ce qui est nécessaire à la survie.

La présentation permet aux élèves de prendre en note la définition de besoin et de désir, et d’en discuter. J’y présente ensuite les étages de la pyramide de Maslow. Dans leur document de travail, les élèves sont invités à noter les titres des besoins sur leur propre pyramide.

Un aperçu de la présentation

Ensuite, il doivent identifier le besoin de la pyramide de Maslow illustré par différentes mises en situation. Les personnages s’appellent toujours Joseph et Joséphine parce que je manque d’imagination.

Un aperçu du document de travail

Finalement, un court texte parle de la fondation de l’organisme Les Alcooliques Anonymes. Ce groupe permet aux gens qui s’y impliquent de répondre à tous les besoins de la pyramide de Maslow. Les élèves doivent indiquer comment.

Par exemple, on pourrait dire que les AA répondent d’une certaine façons aux besoins physiologiques des gens parce que cesser de boire leur permet de préserver leur santé et de mieux répondre à leurs besoins de base comme avoir une saine alimentation. Et ainsi de suite. Plusieurs bonnes réponses sont possibles.

Je vous suggère fortement de faire un exemple avec les élèves, ils risquent de trouver que l’exercice n’est pas super clair autrement. D’ailleurs, je crois que cette partie de l’exercice est moins accessible à des élèves du premier cycle, je la réserverais à ceux du deuxième cycle. Mais je n’ai pas fait le test. Si quelqu’un l’essaie, j’aimerais bien qu’on m’en donne des nouvelles!

Vous pourrez trouver le fichier de la présentation ici:

Pour le document de notes de cours et les questions, c’est ici:

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