Je classe ce film dans la catégorie des ressources qui s’adressent plus aux enseignants qu’aux élèves. Je ne vous suggère pas nécessairement de le montrer aux élèves (non, même si tu te dis que ça pourrait « boucher » deux cours…)
Mais c’est un film qui permet aux humains de mieux connaître les humains. Et comme c’est un peu l’objectif de notre cours, je pense qu’il peut être utile de s’outiller régulièrement.
Ce qu’il reste de nous, c’est le parcours de Kalsang Dolma, une Québécoise d’origine Tibétaine, qui décide de se rendre au Tibet. Elle a caché dans ses bagages un lecteur DVD portatif et un enregistrement qu’elle a fait du Dalaï-Lama. Elle se rend à la rencontre d’un peuple pour l’aider à se reconnecter à ses racines.
C’est un film qui m’a permis d’apprendre énormément sur l’histoire du Tibet, leur culture, leur religion, leur situation politique. Il peut être intéressant de parler de la situation du Tibet quand on parle du bouddhisme, pour illustrer le fait que les religions ne sont pas des blocs statiques, elle évoluent et se déclinent en différentes versions. Il peut être intéressant de souligner que des gens de toutes les religions peuvent se rendre coupable d’oppression, que ce n’est pas réservé à certaines traditions religieuse en particulier.
J’en profitais aussi pour faire réaliser aux élèves que les situation de discrimination/génocide/oppression que l’on voit en histoire n’appartiennent pas qu’au passé. L’humain est encore capable de se rendre coupable de ces crimes.
Au premier cycle, j’abordais le sujet lorsque je parlais de la liberté d’expression.
J’avais vu ce film à l’époque où il était sorti au Théâtre du Cuivre de Rouyn-Noranda et je me souviens avoir vu des affiches un peu partout dans le bâtiment pour expliquer aux gens de ne pas prendre d’images du film pour protéger la sécurité des participants qui ont témoigné dans le film. Quand même.
Vous pourrez le trouver peut-être au club vidéo de votre quartier, ou encore sur Archambault ici:



