2eme cycle, La religion dans les arts et la culture

Le pouvoir de l’art et de la religion

Photo de Daian Gan sur Pexels.com

Je vous présente aujourd’hui une activité qui a été créée pour amener les élèves à faire une recherche au sujet d’une œuvre d’art qui utilise des symboles en lien avec la religion. Ces œuvres peuvent avoir pour but de célébrer les croyances religieuses de l’artiste, ou encore de dénoncer des situations. En équipe, les élèves doivent choisir un carton sur lequel un titre est indiqué.

Il y a 15 oeuvres dans la liste et 3 coupons vides. Ainsi, vous pourriez ajouter vos options si vous le souhaitez.

Aperçu de la liste des oeuvres

Les élèves doivent ensuite remplir une analyse de leur oeuvre. Quel est le titre, l’auteur, quand a-t-elle été créée? Quels sont les personnages principaux représentés, quels sont les symboles religieux? À la fin, ils doivent tenter de formuler quel peut être le message que l’artiste voulait transmettre à travers cette oeuvre. 

Aperçu du questionnaire de l’élève

Évidemment, il y a plusieurs réponses possibles, l’important étant que les élèves soient capable d’expliquer. Ils pourraient également prendre du temps pour faire des recherches sur internet pour compléter cette partie, mais les élèves doivent être assez habiles à faire de la recherche (souvent, ils arrêtent après 3 résultats Google…) et être assez habiles en lecture aussi.

C’est la question centrale

Les élèves doivent donc pouvoir utiliser des ordinateurs et un accès internet pour réaliser le travail. Ils pourraient probablement le faire avec des cellulaires, mais ça risque d’être plus difficile. 

Une liste à carreaux permet d’imprimer et de découper des coupons comportant des titres d’oeuvres. Il y a 15 oeuvres au total, et 3 coupons vides au cas où vous voudriez ajouter des options. Si on veut faire travailler les élèves individuellement, on peut imprimer la liste plus d’une fois, ce n’est pas un problème si plusieurs élèves travaillent la même. 

Le document de présentation permet de soutenir la discussion avec les élèves à propos de la représentation de la religion et de ses symboles dans les œuvres d’art. Un exemple a été prévu pour leur montrer quel genre de travail ils doivent faire. On pourrait même faire prendre l’exemple en note, selon les groupes. 

Aperçu de l’exemple montré aux élèves

Le même document de présentation comprend des suggestions de réponse pour chacune des 15 oeuvres proposées. On pourrait faire un retour en groupe sur ces oeuvres en demandant aux élèves de l’équipe de présenter leur analyse, puis compléter avec les réponses suggérées. Cette partie pourrait aussi être réservée à l’enseignant pour la correction, mais je trouve que ce serait plus utile de l’exploiter avec les élèves, dans cette situation. On parle d’une présentation de 68 diapositives. 

Et on a tout ça pour les 15 œuvres!

Le document de travail de l’élève comprend un questionnaire de 2 pages lui permettant de faire l’analyse d’une œuvre. J’ai mis deux questionnaires (exemple 1 et exemple 2) identiques, au cas où on voudrait faire noter l’exemple aux élèves avant de les envoyer en travail autonome. Les plus rapides pourraient tenter de remplir deux questionnaires pour obtenir des points bonus. Une grille d’évaluation est également imprimée sur chaque questionnaire, pour une correction rapido-presto. 

Bref, l’ensemble de ces documents vous seront accessibles sur le site Mieux Enseigner, en échange de quelques deniers, et c’est par ici: https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/la-prof-decr

2eme cycle, La religion dans les arts et la culture

La religion dans les arts et la culture: les symboles

Photo de Daniel Reche sur Pexels.com

Le thème de la religion dans les arts et la culture, c’est un thème que je trouve très intéressant parce qu’il nous amène à poser un regard nouveau sur ce qui nous entoure. Quand on prend le temps d’y penser, on remarque toutes les traces que la religion a laissé sur la culture au Québec. La religion avait une très grande place et même si le Québec se déclare laïc, il n’en demeure pas moins qu’il est porté par son passé.

La plupart de mes élèves vivent dans des familles qui ne sont pas pratiquantes et beaucoup d’entre eux ne reconnaissent tout simplement pas les éléments religieux qui subsistent dans la culture. Ils ne comprennent pas non plus très bien pourquoi on pourrait utiliser des symboles religieux hors de leur contexte. Et c’est quand même assez abstrait comme concept.

C’est ce que j’ai essayé d’expliquer dans l’activité qui suit.

Les élèves partent d’un texte de référence à propos de l’importance des symboles dans la religion.

Aperçu du texte de référence des élèves.

Comme d’habitude, j’ai également une présentation visuelle pour soutenir la discussion et les explications présentées en classe.

Aperçu de la présentation

J’ai voulu faire un parallèle avec un exemple qu’ils connaissent mieux, un symbole qui sert à représenter autre chose et qu’ils utilisent presque tous les jours: les émojis. Au passage, c’est assez intéressant de savoir comment ils ont été créés. Les émojis servent à représenter, dans une conversation écrite, ce qu’on ne peut pas voir: le langage non-verbal.

Dans une conversation écrite, on ne peut pas voir les expressions faciales, entendre le ton de voix, les mouvements du corps. Les émojis viennent représenter concrètement les informations abstraites que nous aurions comprises si nous avions été en présence de notre interlocuteur. Les symboles ont un rôle semblable dans la religion.

Aperçu de la section sur les emojis.

Il serait difficile d’aborder la questions des symboles dans la religion sans parler de ceux qui sont interdits. J’ai donc inclus quelques informations sur la raison pour laquelle certaines traditions religieuses (dont l’Islam, mais ils ne sont pas les seuls) interdisent que Dieu ou les prophètes soient représentés, alors que d’autres traditions le permettent.

J’aborde avec les élèves le sujet du Charlie Hebdo et de Samuel Paty.

Je leur propose aussi un exercice d’interprétation, à partir des oeuvres d’un artiste cubain, Érik Ravelo. Cette série d’images s’intitule « Les intouchables ».

Aperçu du travail d’Érik Ravelo

Vous pourrez en apprendre plus sur son travail en consultant son site web, ici: https://erikravelo.myportfolio.com/

Je fais le premier exercice avec les élèves (modelage), puis je leur demande d’essayer de faire le travail d’interprétation avec les images suivantes.

Le complète l’activité avec quelques questions de compréhension sur l’ensemble de ce qui a été présenté.

Le texte de référence des élèves fait environ 4 pages aérées, avec des images. Le questionnaire fait 5 pages, mais c’est surtout l’activité d’interprétation des œuvres qui prend de l’espace. Il y a également une grille d’évaluation, pour faire une correction très rapide et garder des traces.

Quant au document de présentation, il fait 32 diapositives. Le corrigé est inclus dans cette présentation. Il pourrait donc être réservé à l’usage de l’enseignant, ou projeté en classe pour une correction collective.

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Actualités

Des urinoirs scandaleux

Comment un objet aussi banal qu’un urinoir peut-il susciter la controverse? Un restaurant Australien aura pu le découvrir après avoir fait installer les deux urinoirs que vous voyez sur cette page. Pour lire l’article en entier, on va voir ici: Un restaurant retire ses urinoirs en forme de bouche de femme

Le propriétaire du restaurant a probablement choisi ces urinoirs pour leur côté esthétique, pour faire dans l’original. Il ne se doutait probablement pas que des gens protesteraient, d’autant plus que d’autre urinoirs du même modèle, ou très semblables, ont été installés dans d’autres restaurants à travers le monde.

Le problème? Ces urinoirs invitent les hommes « à mettre leurs sexes dans des bouches de femmes », ce qui serait une image dégradante pour les femmes et encouragerait la misogynie (le fait de rabaisser les femmes).

Il faut dire que plusieurs hommes politiques Australiens ont récemment été accusés d’être misogynes. Peut-être ces urinoirs sont-ils une bonne occasion de remettre le débat sur le tapis.

Serait-ce mieux si ces urinoirs avaient été en forme de bouches de clown? Des gueules animales (genre crocodile, ours, etc.)? Ou encore l’une des bouches aurait-elle pu arborer une moustache et être une bouche d’homme?

L’ironie, dans tout ça, c’est que l’artiste d’origine néerlandaise qui a créé ces urinoirs, Meike Van Schijndel, est une femme!