La cour pénale internationale, qui doit juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, devrait-elle également juger les personnes coupables d’écocide, soit de crime contre l’environnement?
Poser cette question aux élèves est une belle occasion d’aborder plusieurs notions.
Par exemple, on peut aborder la notion de crime de guerre et de tribunal international, les raisons pour lesquelles l’ONU s’est dotée de ces outils. On peut alors faire un détour historique sur la question des génocides.
Si on parle de génocide et d’écocide, c’est l’occasion de parler de tous les mots en -cide et de leur signification, avec des exemples comme homicide, fratricide, herbicide… et aussi féminicide.
Et si on parle de féminicide, on peut en profiter pour glisser un mot délicat sur la question de la violence conjugale et familiale, sur les effets de la pandémie et du confinement, et rappeler aux élèves qu’il y a des gens à l’école qui peuvent les écouter si c’est nécessaire.
On pourrait aussi parler des différentes catastrophes écologiques que l’humanité a connue, ou qui nous attendent encore, du continent de plastique, des masques jetables, de l’obsolescence programmée…
Bref, une belle porte d’entrée à diverses discussions.
La nouvelle part en fait d’un reportage de La Facture, au sujet d’une loi selon laquelle un jeune qui ferait des achats démesurés pourrait se présenter aux petites créances pour récupérer son argent.
Le cas présenté est celui de Louis, un jeune de 16 ans, qui se décrit lui-même comme étant un gamer. Il a décroché son premier emploi d’été et c’est avec enthousiasme qu’il a vu son compte en banque (un compte Desjardins jeunesse) se remplir.
Il a lié son compte de banque à un compte Paypal pour pouvoir faire des achats dans son jeu vidéo. Son père s’en est rendu compte et n’approuvait pas le projet. Il a appelé Paypal pour faire fermer le compte de son fils puisqu’il est stipulé dans les règlements qu’un mineur ne peut pas s’ouvrir un compte Paypal. Au cours de la discussion, il a compris que le compte allait être fermé, mais ça n’a pas été le cas.
L’été se poursuit, les dépenses de Louis aussi. Au final, il a dépensé 3000$, soit l’ensemble de l’argent gagné pendant l’été.
Les élèves ont rapidement des choses à dire sur cette situation: sur les dépenses en ligne, les dépenses dans les jeux vidéos, les montants à y investir tout en demeurant raisonnable, qui devrait avoir droit de regard sur la façon dont ils dépensent leur argent…
Voici quelques pistes de questions qui peuvent alimenter la discussion avec eux:
•Qui doit être tenu responsable des dépenses de Louis?
•Ses parents? Paypal qui n’a pas vérifié son âge? Desjardins qui l’a laissé dépenser alors qu’il avait un compte jeunesse? La cie de jeux vidéo?
•Les parents doivent-ils encadrer le compte de banque d’un jeune de 16 ans? Jusqu’à quel point?
•Louis dit qu’il regrette d’avoir dépensé tout son argent, mais qu’il en a tiré une bonne leçon: « Astheure, je sais que tout est fait pour qu’on le dépense vite ».
•Est-ce que ce serait une bonne chose de lui permettre de récupérer son argent en allant en cour?
•Est-ce que ce serait juste d’obliger la cie à le rembourser alors qu’il a profité des services?
On y découvre qu’un astrophysicien a publié un livre dans lequel il explique sa théorie. Selon lui, l’astéroïde Oumuamua ne serait pas un astéroïde mais plutôt un vaisseau spatial. Nous n’aurions pas été en mesure de l’identifier parce qu’il était trop loin et trop petit, mais surtout parce que nous ne pouvons pas identifier des choses que nous ne connaissons pas.
« Si on présente un téléphone cellulaire à un homme des cavernes, il croira que c’est une roche parce que c’est ce qu’il est habitué de voir. C’est la même chose avec Oumuamua. On n’a jamais rien vu de semblable, alors pourquoi ça ne pourrait pas être un véhicule extraterrestre? ».
Le livre de Avi Loeb.
On pourrait utiliser l’article pour débattre de la qualité des arguments de l’astrophysicien, ou encore tout simplement pour ouvrir la discussion sur la possibilité d’une forme de vie intelligente existant sur d’autres planètes.
Est-ce possible?
Si oui, pourraient-ils se rendre jusqu’à la Terre?
Sous quelle forme?
Aurions-nous des interactions avec eux?
Serions-nous capables d’avoir des échanges harmonieux?
Etc.
Si le sujet vous intrigue, vous pouvez commander le livre auprès de votre libraire local, ou encore ici:
Beaucoup de sujets peuvent faire l’objets de réflexions éthiques. On peut également les faire en utilisant différents canevas, il semble y avoir autant de façons de faire que d’enseignants différents.
Je vous présente la mienne, qui semble bien fonctionner.
J’aime beaucoup utiliser des nouvelles de l’actualités. C’est quand même un peu notre rôle de citoyen que de s’informer sur ce qui se passe autour de nous pour pouvoir se positionner. Une fois nos positions bien réfléchies, nous pouvons déterminer si nous choisissons d’intervenir, de quelle façon, et quelles en seront les conséquences.
Quand j’écris cela, j’ai de la difficulté à comprendre comment nous pouvons être considérés comme une « petite matière ». N’importe qui peut dire et faire n’importe quoi de façon publique grâce aux réseaux sociaux, ça devrait être un argument suffisant pour déterminer que la formation d’un esprit critique et d’un minimum de jugement est quelque chose d’essentiel pour nos jeunes.
Mais bref.
J’utilisais deux articles de l’actualité que j’ai un peu tronqués pour les rendre plus faciles à travailler. Ces travaux sont donc parmi les premières réflexions éthiques des élèves. Il faut aussi dire qu’en quatrième secondaire, on a vraiment le temps de se pencher sur la question, contrairement aux autres niveaux.
Le premier article porte sur le retour des cours d’éducation sexuelle dans les écoles. En gros, est-ce à l’école ou aux parents de décider quelles sont les connaissances que les jeunes doivent avoir en matière de sexualité, et pourquoi?
Le deuxième article porte sur la création d’un jeu vidéo inspiré de la tuerie de l’école de Dawson. Le joueur est amené à se mettre dans la peau du tueur et doit éliminer le plus d’étudiants possibles dans un court laps de temps. Le créateur du jeu ne faisait pas d’argent avec son jeu et l’a retiré dès que des gens lui ont mentionné être heurtés par ce jeu. Par contre, il n’y était pas obligé par la loi. D’autres jeux sont également inspirés de faits réels, mais on choisit généralement des faits qui datent de longtemps (par exemple les guerres mondiales).
Évidemment, les deux réflexions peuvent être faites de façon indépendantes. Vous trouverez le document de travail ici:
Merci de respecter la valeur de mon travail en laissant mon nom sur les copies si vous décidez d’utiliser mes exercices en classe. Si vous vous en inspirez largement, il serait apprécié que ce soit mentionné sur vos copies. Je mets beaucoup d’heures (bénévoles!) dans la création de tout ce matériel.
Les grandes lignes de l’histoire sont les suivantes: un étudiant qui suivait un cours en art très spécialisé appréciait beaucoup son enseignant, malgré le fait qu’il n’ait jamais pu le rencontrer en personne. En effet, dans plusieurs université, les cours sont entièrement en ligne depuis le début de l’année scolaire.
À un certain moment, dans son parcours, l’étudiant a eu une question très pointue à poser et il s’est dit que c’était l’occasion d’entrer en communication directe avec l’enseignant qu’il apprécie tellement. Il a fait un recherche pour trouver son adresse courriel et il est plutôt tombé sur une notice nécrologique.
Il a été dévasté d’apprendre que son enseignant était décédé depuis l’année dernière. Selon l’étudiant, ça change complètement son état d’esprit quand il regarde les vidéos maintenant. Il aurait préféré être avisé à l’avance que l’enseignant était mort.
On peut poser plusieurs questions aux élèves. Souhaitez-vous être avisé si vous suivez un cours en ligne d’un enseignant qui était décédé? Qu’est-ce qui est différent entre suivre un cours en ligne d’un prof décédé ou regarder un film dont certains acteurs sont décédés? Est-ce que l’université doit payer quelqu’un dans cette situation? Qui reçoit le salaire?
Évidemment, c’est un autre enseignant qui encadre les élèves, reçoit les travaux et fait la correction. Mais il n’a pas à donner la prestation de cours, donc techniquement, sa tâche est allégée.
Qui donne l’autorisation d’utiliser les cours préalablement enregistrés d’un enseignant? Est-ce que c’est lui qui devait donner l’accord à l’avance, ou ce sont ses enfants? Auriez-vous un malaise si vous étiez le fils ou la fille de cet enseignant?
Et nous, en tant que prof, avons-nous envie de continuer même après notre trépas?
On peut aussi faire un lien avec les questions qui se posent quant à l’identité numérique qui nous survit après notre mort. Par exemple, que devrait-il se passer avec notre compte Facebook, Tik Tok et compagnie après notre décès?
Normalement, ce genre de nouvelles n’aurait pas été dans mes premiers choix pour l’actualité de début de cours. Je trouve que c’est un peu beaucoup spécialisé, et que ça risque de rejoindre assez peu d’élèves.
Sauf qu’on n’est pas normalement. On est en pleine pandémie. Depuis un an, ce qui fait la une de tout, tout le temps, c’est la pandémie. Il faut rester alerte pour suivre les changements de zone, de mesures, de règlements. Donc on suit la pandémie à la minute près depuis pratiquement un an.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, des fois, j’en ai un peu mon voyage. Et les élèves aussi. Alors je leur ai proposé d’essayer, autant que possible, de se pencher sur les nouvelles non-covid pour les actualités de début de cours. À moins que ce soit de bonnes nouvelles, disons. Ils étaient super d’accord.
Donc je suis arrivée avec ça, le plus vieil ADN au monde séquencé sur des mammouths. Je vous invite à lire la nouvelle ici, sur le site de Radio-Canada:
Alors si je vous résume le tout en fonction de ce que j’ai compris. le plus vieil ADN séquencé au monde datait auparavant de 500 000 à 700 000 ans. Récemment, on a pu extraire de l’ADN provenant de restes de fossiles de mammouth provenant du large de la Sibérie. Ces fossiles avaient été retrouvés dans les années 1970.
Les 3 mammouths retrouvés ont reçu des noms et les plus vieux des trois, nommé Krestovka, daterait de 1.65 millions d’années. C’est 1000 fois plus vieux que les restes de Vikings.
C’est grâce au réchauffement climatique que l’on a pu retrouver ces fossiles. Les scientifiques sont donc enthousiastes à l’idée d’en retrouver encore plusieurs autres dans les prochaines années. La technologie actuelle nous permettrait d’en extraire plein d’informations scientifiques super exclusives.
Mais! : plusieurs questions:
Est-ce que c’est une bonne nouvelle que de trouver autant de fossiles? La fonte du pergélisol est un drame, c’est la catastrophe du réchauffement climatique. Peut-on s’en réjouir? En même temps, même si on déplore le réchauffement climatique et qu’on refuse d’en « profiter », il aura lieu quand même.
Risque-t-on de trouver de mauvaises surprises? Genre des virus super mortels comme dans les films de science-fiction qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur l’humanité?
Si nous le pouvons, devrions-nous cloner des mammouths? Ainsi que toutes les autres espèces disparues? On pourrait faire de supers élevages de mammouths pour exploiter la viande et la laine. En même temps, s’ils sont disparus, ce n’est pas pour rien. La nature avait peut-être une bonne raison de les faire disparaitre. Ou pas.
Dans le cas des dodos par exemple, sur l’île Maurice. Ils ont été exterminés suite à une erreur de l’Homme. Si on pouvait les cloner et les ramener, devrions-nous le faire?
Cliquez sur l’image pour vous rendre à la fiche de Wikipédia à propos du Dodo, un animal trop facile à capturer et trop délicieux pour survivre à sa découverte par l’humanité.
Il y a eu des discussions plutôt intéressantes sur les dérives possibles de la technologie (ce n’est pas parce qu’on peut faire quelque chose qu’on doit nécessairement le faire) et sur l’utilité en général de l’éthique. On peut faire un lien avec les technologies médicales, par exemple.
Comment un objet aussi banal qu’un urinoir peut-il susciter la controverse? Un restaurant Australien aura pu le découvrir après avoir fait installer les deux urinoirs que vous voyez sur cette page. Pour lire l’article en entier, on va voir ici: Un restaurant retire ses urinoirs en forme de bouche de femme
Le propriétaire du restaurant a probablement choisi ces urinoirs pour leur côté esthétique, pour faire dans l’original. Il ne se doutait probablement pas que des gens protesteraient, d’autant plus que d’autre urinoirs du même modèle, ou très semblables, ont été installés dans d’autres restaurants à travers le monde.
Le problème? Ces urinoirs invitent les hommes « à mettre leurs sexes dans des bouches de femmes », ce qui serait une image dégradante pour les femmes et encouragerait la misogynie (le fait de rabaisser les femmes).
Il faut dire que plusieurs hommes politiques Australiens ont récemment été accusés d’être misogynes. Peut-être ces urinoirs sont-ils une bonne occasion de remettre le débat sur le tapis.
Serait-ce mieux si ces urinoirs avaient été en forme de bouches de clown? Des gueules animales (genre crocodile, ours, etc.)? Ou encore l’une des bouches aurait-elle pu arborer une moustache et être une bouche d’homme?
L’ironie, dans tout ça, c’est que l’artiste d’origine néerlandaise qui a créé ces urinoirs, Meike Van Schijndel, est une femme!
Je sais bien que vous allez dire non. Que les cours de conduite ne sont pas faciles. Vous avez raison. Mais on ne parle pas ici de tous les cours de conduite. On parle de certains cours de conduite. Vous pouvez lire l’article ici: Des cours de conduite trop faciles
De toute façon, vous serez quand même obligés de reconnaître que vous obtiendrez un permis de conduire qui vous permettra de conduire partout au Québec, même si vous n’avez jamais expérimenté la conduite automobile sur une autoroute avec la supervision d’un moniteur de conduite. Et après? Eh bien on peut être des dangers public en toute légalité. Il y a une énorme différence entre la Monseigneur Tessier et prendre une sortie sur l’autoroute à Montréal en hiver.
Oui mais la SAAQ ne peut pas nous tester sur l’autoroute, pour la bonne raison que nous n’avons pas d’autoroute. Devrions-nous, alors, avoir un permis de conduire restreint? Genre écrit dessus que nous n’avons pas le droit de faire de l’autoroute avant d’avoir été testés?
Je connais des gens de l’Abitibi qui, après avoir emménagé à Montréal, ont choisi de prendre quelques cours de conduite (pas la totalité, mais au moins deux ou trois) juste pour s’adapter à la conduite automobile à Montréal. Et qui ne l’ont pas regretté.
Il y a bien des restrictions pour les gens qui portent des lunettes, pourquoi pas pour les gens qui viennent des régions?
Oui, mais est-ce que le fait de n’avoir pas testé l’autoroute veut dire que nous sommes incapables de faire des changements de voie? Est-ce que ce sont vraiment les gens des régions qui sont responsables des accidents sur l’autoroute?
Et tout ça en fait parce que beaucoup de gens se rendent à Ville-Marie pour passer leur examen pratique de la SAAQ. Pourquoi Ville-Marie? Parce qu’il n’y a qu’une lumière. C’est beaucoup plus facile. Oui, mais ça veut dire que n’importe quel piochon peut aller chercher son permis à Ville-Marie, puis causer des accidents à Rouyn. Une bonne idée? Un pensez-y bien, surtout.
Ce n’est pas un débat nouveau. Pourtant, tous les ans ou presque, un nouvel accident dramatique nous oblige à réfléchir sur le statut du chien. Meilleur ami de l’homme? Système d’alarme? Arme incontrôlable? Toutes ces réponses? C’est à lire ici: https://plus.lapresse.ca/screens/35b0fc0a-e4b5-4202-ac61-d51bb5ba467a__7C___0.html
On ne parle pas ici des chiens en général. On parle des pitbulls. Mal-aimés? Mal-compris? Le principal défaut des pitbull est leur puissante mâchoire. Lorsqu’ils mordent, ils ne lâchent pas. Ce sont les humains qui ont fait en sorte qu’ils soient ainsi, ne l’oublions pas. On a créé l’animal pour en faire arme. Ainsi, lorsque le pitbull mord, les conséquences sont toujours dramatiques, surtout si la morsure est au visage.
Par contre, il faudrait savoir si le pitbull est responsable de la majorité des morsures au visage. Eh bien non. Croyez-le ou non, les petits chiens sont responsables de beaucoup de morsures au visage.
Bon. Ok.
Craignons les chiens.
Mais que faire?
Devrions-nous vraiment interdire les pitbulls?
Si le propriétaire du pitbull a pris soin de son chien et l’a dressé, pourquoi le lui interdire? Oui, mais plusieurs super-champions vont s’acheter des pitbull comme accessoire de décoration. Mais si on leur interdit d’avoir un pitbull, qui dit qu’ils n’iront pas chercher un rottweiler ou un bulldog?
Certains pays, comme la Suisse, ont trouvé une solution. Tout le monde doit posséder un permis de « port de chien ».
Sauf que ça devient beaucoup de problèmes pour le tata ordinaire qui veut avoir un chien ordinaire.
Certaines villes ont trouvé moyen de faire un compromis. Les gens qui veulent posséder un chien faisant partie de la catégorie des molosses (berger allemand, rottweiler, pitbull, bull mastiff, etc) doivent apporter leur chien au bureau de la SPCA pour le faire tester par des experts. Ils vérifieront si le chien réagit bien à certain stumulis (bruits, odeurs, mouvements). Si la réponse est oui, votre chien est considéré sécuritaire.
Le pape est maintenant sur Twitter. Il pourra transmettre ses messages au monde entier via son compte Twitter et ce, dans plusieurs langues. Quel genre de message? Des messages de foi, des paroles inspirantes, des extraits de la Bible. Il pourra également répondre aux questions de certains croyants.
L’Église à l’heure des nouvelles technologies!
Ne pensez pas trop vite que personne ne va suivre ce que le pape peut publier. Une heure après la création du compte, il avait déjà 14 000 abonnés. En 24h, ils étaient 500 000. Pas mal, non?
L’idée derrière tout ça est de permettre à la religion de se moderniser et de rejoindre ses fidèles dans les pays les plus industrialisés, où tout le monde est constamment branché. Alors que plusieurs se plaignent souvent que l’Église n’est plus à jour, qu’elle est des centaines d’années en retard sur la société occidentale, l’Église veut prouver qu’elle peut aller chercher les fidèles partout où ils se trouvent.
Est-ce une bonne idée? Le Dalaï-lama le faisait déjà depuis trois ans, à ses cinq millions d’abonnés. Il ne semble y avoir aucune problème.
Par contre, on craint que dans le cas du pape, plusieurs personnes n’en profitent pour envoyer des messages d’insultes, que ce soit directement au pape ou aux catholiques en général. Le fait qu’internet soit anonyme (jusqu’à un certain point, bien sûr) fait en sorte que beaucoup de gens se sentent libres de dire n’importe quoi.
En même temps, pour plusieurs croyants, ce sera certainement une façon de se sentir plus près du pape, d’obtenir des réponses ou du soutien. Si autant de personnes se sont abonnées aussi rapidement, c’est probablement parce qu’il y a un intérêt.
Alors? Suivrez-vous le pape sur Twitter? L’ajouteriez-vous à vos amis Facebook?