La nouvelle a de quoi surprendre, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais oui, une entreprise Américain a choisi de commercialiser des fusils d’assaut pour enfants. Le fusil
en question est appelé le JR-15 (pour junior) et est une version mini d’un modèle pour adulte qui était déjà sur le marché.
Vous trouverez les détails de la nouvelle ici: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1863429/etats-unis-fusil-arme-enfants-jr15-lobby
L’argumentation de l’entreprise, c’est que les enfants pourront apprendre le tir sur une arme véritable « comme celle de papa et maman », et que s’ils apprennent le tir correctement sur une arme réelle, ce sera plus sécuritaire. Il faut garder en tête que les armes sont beaucoup plus répandues aux États-Unis qu’au Canada.
Ironiquement, à peu près en même temps que je terminais la lecture de cette nouvelle, je suis tombée sur un autre article qui indiquait que les fusillades à Toronto étaient plus fréquentes que jamais, et surtout que les personnes impliquées dans ces fusillades étaient de plus en plus jeunes. Vous pourrez lire cette nouvelle ici: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1863308/violence-armes-a-feu-fusils-jeunes-pauvrete
En mettant ces deux nouvelles en perspective l’une avec l’autre, ça m’a inspiré une réflexion éthique.
Pour commencer, j’ai composé un texte de deux pages comportant des informations rapportées dans les deux articles, mais aussi quelques pistes de réflexion et des arguments.
Le texte comporte peut-être un peu plus d’arguments en faveur des armes pour les enfants que des arguments en leur défaveur. Étant donné la perception des armes à feu que nous avons généralement au Québec, j’ai pensé que ce n’était pas un problème en tant que tel parce que je suppose que les élèves auront plus de facilité à trouver les arguments qui sont contre, même s’ils ne sont pas tous explicitement écrits dans le texte.
J’ai aussi prévu un document de questions de compréhension pour aller avec le texte.
Le gabarit de réflexion éthique que j’ai utilisé pour que les élèves fassent la réflexion est toujours sensiblement le même, et il comprend une grille d’évaluation à la fin.
Finalement, j’ai préparé un document « corrigé » avec des suggestions de bonnes réponses. Comme dans beaucoup de situations éthiques, il pourrait y avoir plusieurs autres bonnes réponses à ajouter au document, en fonction des idées qui s’ajoutent et des discussions qui auront lieu en classe. Si l’élève est capable de faire valoir son point de vue logiquement, en tenant compte du vivre-ensemble et du bien commun, des réponses différentes pourraient être acceptable.
Ces suggestions de réponses sont intégrées dans un document projetable de type Power Point, ce qui fait que le document pourrait être réservé à l’usage de l’enseignant pour la correction, mais qu’il pourrait aussi être projet aux élèves pour une correction collective.
Bref, cette chouette réflexion éthique vous sera accessible sur le site Mieux Enseigner, en échange de quelques deniers, et c’est par ici: https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/la-prof-decr



















